FORT MINABLES...VOUS ETES FORT MINABLES!
Mesdames et Messieurs les journalistes, vous me décevez, vous me faites honte, vous m’écœurez, vous n’êtes pas « formidables » comme le chante un nouvel artiste talentueux, vous êtes…j’ose le dire : minables, vous êtes fort minables, personne n’ose vous le dire, mais vous êtes lamentables !!!
Je sais, encore un coup de gueule…mais trop, c’est trop !
L’ "affaire Hollande-Gayet" (puisqu’il paraît que c’est une « affaire » !) est la goutte d’eau qui...
Depuis des jours, l’idylle sentimentale supposée de notre président fait la une des journaux de tous acabits, avant la politique économique et l’emploi, avant le conflit en Centre Afrique, avant la Syrie, avant, …avant tout autre sujet !!
Vous vous sentez insultés par mes propos ? Et donc vous refusez d’en discuter ? Mais je suis bien obligé, moi, de voir ou d’entendre vos titres, vos « unes » lorsque je regarde les devantures des kiosques à journaux, que j’écoute les flashes à la radio ou que je m’installe devant la télé ou mon ordi pour voir les infos. Si je veux suivre l’actualité, m’informer, je suis obligé de passer par vous, et donc de subir cette spirale de l’information vers le fond des poubelles.
Mais qu’apprend-on dans les écoles de journalisme ? A sonder les caniveaux ? A colporter les ragots ? A privilégier systématiquement le superficiel sur le fond ? Le sujet scabreux sur la question décente ?
Ou est-ce que l’audience, la recherche du scoop, la peur d’être devancé par le concurrent, l’appât du gain, ont définitivement tué la presse sérieuse.
Car personne n’est épargné, c’est cela le pire !
Que « Closer », « Voici » et autres magazines de la presse people s’adonnent à ce type de comportements, on peut le déplorer mais c’est leur nature. Mais que tous les autres médias, je dis bien, tous, sans exception, se soient rués sur le sujet, souvent en "une" (je cite : Le Monde, le Figaro, Libé, le Nouvel Obs, l’express, le Point, etc., toutes les radios sans exception, toutes les chaines TV, la presse en ligne, tous vous-dis-je, sans exception), désolé mais me ça me fait g… ça me provoque des hauts le cœur !
Mais pourquoi, pourquoi aucun journaliste, aucun éditorialiste n’a-t-il eu le courage de s’élever contre ces pratiques, de se différencier des autres, de sauver l’honneur de la presse française ? Peur de l’isolement, du ridicule, de paraître « ringard » ou coincé ? Ou sont-ils tous contaminés ? Je ne peux le croire.
Et qu’on ne vienne pas me dire que les anglo-saxons auraient été plus féroces. Depuis quand est-on obligé, par conformisme mondialiste, d’imiter ce qu’il y a de pire chez les autres ?
Qu’on ne me dise pas non plus, comme le « vertueux » Edwy Plenel, donneur de leçons de morale bien-pensante devant l’éternel, que la presse française a été lamentable lors de la dernière conférence de presse présidentielle, qu’elle aurait été complaisante avec le chef de l’Etat, qu’elle est aux ordres du pouvoir !
Ou alors précisons qu’on parle du pouvoir des classes dirigeantes, qui, par l’entremise de quelques grands patrons, possèdent dorénavant (comme avant 1945 !) la quasi-totalité des organes de presse.
Au fait, ceci expliquerait-t-il cela ?