Congrès du parti socialiste Jeudi 19 janvier, je vote pour Olivier Faure.

Publié le par Xavier GARBAR

Olivier Faure en Haute-Vienne, entouré de ses soutiens locaux : Gulsen YILDIRIM, Vice Présidente du conseil départemental et 1ère secrétaire fédérale, Isabelle BRIQUET, Sénatrice, et Stéphane DELAUTRETTE, Député.

Olivier Faure en Haute-Vienne, entouré de ses soutiens locaux : Gulsen YILDIRIM, Vice Présidente du conseil départemental et 1ère secrétaire fédérale, Isabelle BRIQUET, Sénatrice, et Stéphane DELAUTRETTE, Député.

Jeudi dernier 12 janvier, les adhérents du parti socialiste se sont prononcés sur les trois textes d'orientation proposés à leur choix.

 

Le texte "Gagner", avec comme premier signataire Olivier Faure, est largement arrivé en tête et a emporté dès le premier tour près de 50 % des suffrages (49,15%).
 

Olivier Faure et la nouvelle génération de cadres qui forment son équipe ont choisi le rassemblement avec toute la gauche et les écologistes, ancré le PS à gauche contre toute dérive sociale-libérale et se proposent de poursuivre ce travail de rénovation.

 

Le rapport d'activité national a été approuvé à 57,42%.

 

Au moment où le parti socialiste a retrouvé sa place au sein de la gauche et possède de nouveau une visibilité médiatique en la personne d'Olivier Faure, il apparait évident que la raison doit nous amener à conforter et renforcer le score du premier tour en votant ce jeudi 19 janvier, pour le désigner à nouveau comme premier secrétaire. 

 

Tout autre choix serait inévitablement interprété comme un retour en arrière, une reprise en main des "ex", et surtout donnerait le spectacle d’une division profonde des socialistes au moment même où la gauche doit être unie et solidaire avec le monde du travail en lutte contre les contre-réformes du gouvernement.

 

Qui comprendrait en effet que soit désigné Nicolas Meyer-Rossignol, inconnu de l'opinion, (car il faut plusieurs années pour qu'une personnalité aussi brillante soit-elle, acquière une notoriété dans l'opinion et les médias), n'ayant même pas atteint le tiers des votants lors du vote sur les 3 textes d'orientation et ne bénéficiant que d'un rassemblement hétéroclite (avec ceux qui veulent "suspendre la participation à la NUPES" et ceux qui l'acceptent mais sous réserve), et sans le moindre accord politique  de fond entre les deux textes minoritaires ?

Quelle ligne politique mènerait un premier secrétaire élu par des courants minoritaires et défendant une stratégie différente, et ne bénéficiant d'aucune majorité au conseil national ?

Le PS sortirait du congrès gravement affaibli.

 

Quant au soutien affiché des "éléphants" et anciens dirigeants (qui devraient la jouer plus modeste compte tenu de l'héritage qu'ils nous ont laissé), à ce candidat, cela en dit long quant aux arrières- pensées, et aux rancœurs personnelles qui fondent ce soutien.

...Et ne manque pas de laisser planer un doute sur la sincérité du contenu de textes d'orientation affirmant vouloir "rompre avec le social-libéralisme"...

 

Sans en exagérer la portée, l'avenir du parti socialiste, et partant, celui de la gauche toute entière, est en partie entre les mains de quelques dizaines de milliers de militants et se joue jeudi. 

 

On n'a plus le droit de revenir en arrière !

 

On n'a plus le droit de perdre encore du temps !

 

Le temps est venu de préparer la victoire de la gauche, seule alternative à la politique des libéraux et de l'extrême droite !

Pas de remettre en cause l'union des gauches, et recommencer à entretenir des querelles politiciennes et la théorie des « gauches irréconciliables" de Manuel Valls ! Que ce soit clair: les autres composantes de la gauche sont des alliés, parfois des concurrents, jamais des adversaires, comme la droite et l’extrême droite.

Le temps est venu de s'atteler vigoureusement à la transition écologique, à la remise en marche énergique de la promesse républicaine d'égalité, de solidarité, de dignité !

Pas de gémir indéfiniment sur la grandeur (?) passée du parti ou sur le "méchant Mélenchon".

 

Ne mésestimons pas une chose : des millions de citoyens espèrent le retour en force de la gauche unie et donc du parti socialiste sur la scène politique.

Des milliers et sans doute des dizaines de milliers de socialistes, déçus par les dernières décennies, et ayant quitté le PS (74 000 entre 2012 et 2018), attendent d'y revenir.

 

Ne détruisons pas cette espérance.

 

Jeudi, je vote et invite tous les socialistes à voter pour Olivier Faure !

 

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