Ce n’est pas seulement un exercice obligé d’adresser ses meilleurs vœux à son entourage, familial, professionnel, militant, etc. Si l’on y réfléchit, et si l’on y met un peu de sincérité, souhaiter le meilleur à ceux qu’on aime mais aussi à ceux qu’on connait moins et même à ceux avec qui les relations sont difficiles, est finalement un exercice enrichissant et apaisant.
Écouter ses amis, dialoguer avec ceux qui sont en gros d’accord avec vous n’est guère difficile. Encore que rester – et s’enfermer - dans le confort d’un entourage qui pense la même chose sur à peu près tout est vite sclérosant.
Aussi, après avoir souhaité une bonne année à tous, devrait-on prendre une bonne résolution :
- écouter et lire celui qui ne pense pas comme vous.
- Croire a priori à sa sincérité.
- Essayer de se mettre à sa place et de comprendre ses arguments.
- Eviter en défendant son point de vue – car je n’ai pas l’intention, vous l’aurez deviné, de taire mes réflexions et opinions – de blesser l’interlocuteur.
- Se persuader qu’on enrichira forcément son opinion à l’écoute des autres, soit en intégrant des éléments de sa pensée, soit en affinant ses propres arguments devant la qualité des siens.
Je sais que cette bonne résolution, comme bien d’autres, sera difficile à tenir. Mais je prends l’engagement d’essayer.